Pluie de fleurs (Ali-Akbar Sadeghi, 1972)
Avec son animation sommaire, ses dessins qui le sont tout autant et l’absence de perspective qui rappelle les draperies persanes, « Pluie de fleurs » est une jolie réflexion presqu’enfantine sur l’absurdité de la guerre.
La Tour (Ali-Akbar Sadeghi, 1974)
Ce court métrage très inventif aux dessins fort expressifs est construit comme une belle mise en abîme d’une partie d’échec, un jeu dont le nom vient… du perse.
Union (Nazanin Sobhan Sarbandi, 1989)
A la fois plein de malice et bénéficiant d’un graphisme très coloré, « Union » est un sympathique conte qui valorise l’entraide et oppose la nature luxuriante et débrouillarde à l’homme cupide et mauvais.
L’homme et le nuage (Parviz Naderi, 1975)
Un nuage poursuit un homme qui souhaite s’en débarasser… Une jolie et simple histoire à l’image des dessins sur cellulos.
La grand-mère aux oiseaux (Fatemeh Goudarzi, 2006)
Mariant dessins et peinture, ce conte initiatique plein d’humilité et de sagesse traite de la transmission intergénérationnelle avec poésie. Le tout est servi par un graphisme tout simplement somptueux.
Racines dans le ciel (Farkhondeh Torabi, 2006)
Réalisé en stop motion à l’aide de sable et de gravier, ce court métrage évoque les difficultés d’une jeune pousse à grandir. Original, pertinent et très optimiste.
Le rêve (Ali-Reza Chitaï, 2007)
Une douce rêverie, sorte de digression poétique de deux paons séparés l’un de l’autre. Réalisation et dessins sont de premier ordre.
Le pommier (Parviz Naderi, 1982)
Formellement très basique, « Le pommier » est une métaphore à l’adresse des plus petits sur l’importance du partage et les méfaits de la convoitise.
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